Rentrée universitaire : vivre dans un kot à l’heure du coronavirus
23 septembre 2020
Aujourd’hui commence la nouvelle année académique pour de nombreux étudiants. Pour beaucoup d’entre eux, vivre dans un kot pendant l’épidémie de coronavirus représente un défi. Pourtant, avec un peu d’attention, c’est plus simple qu’il n’y paraît. Vous allez vivre dans un kot durant cette drôle de période ou vous êtes à la recherche d’un kot mais vous ne savez pas comment faire pour vous protéger au mieux du coronavirus ? Toon Dirckx, spécialiste des logements étudiants chez Quares Student Housing, propose cinq conseils pour « résister à la coronaphobie » qui règne dans les kots en cette année universitaire.
1. « Veillez à disposer d’une connexion Internet à haut débit »
« Pouvoir accéder à Internet partout et tout le temps semble une évidence. Mais si nous passons tous beaucoup plus de temps chez nous ou dans notre kot, et que nous suivons beaucoup de cours en ligne, des problèmes d’Internet peuvent survenir, surtout dans les petites habitations divisées en kot qui ne disposent par exemple que d’une connexion classique », explique Dirckx. « Un abonnement Internet à bas débit est insuffisant si huit étudiants suivent un cours en streaming en même temps. Assurez-vous donc de disposer d’une connexion suffisante, ou demandez au propriétaire de faire en sorte que la connexion soit suffisante, afin que vous puissiez suivre les cours en ligne sans problème. »
2. « Concluez de bons accords pour la cuisine »
Rester chez soi, c’est aussi manger plus souvent à la maison. « Concluez donc dès le début de l’année scolaire de bons accords pour la cuisine, car il ne sera pas facile de la garder propre tous les jours. Faites un planning clair en attribuant une tâche à chaque personne, et affichez-le dans la cuisine commune », recommande l’expert de Quares Student Housing. « D’un autre côté, la situation actuelle peut aussi être l’occasion de cuisiner ensemble tout en restant dans sa bulle “kot”, dans une ambiance agréable. Si vous mangez avec vos cokoteurs, pensez à ouvrir une fenêtre si cela est possible. Veillez également à ce qu’il y ait au moins deux flacons de gel désinfectant dans la cuisine, utilisez-les souvent, et gardez une distance suffisante. »
3. « Respectez votre bulle “kot” »
« Les étudiants avec lesquels vous partagez la cuisine ou d’autres choses sont généralement au nombre de 8. Ils font partie de votre bulle « kot ». Il s’agit d’une alternative à votre bulle familiale. Vous pouvez manger, cuisiner et vous amuser ensemble. Des activités sont également organisées dans les salles polyvalentes communes du bâtiment pour tous les étudiants qui y vivent. Il faut toutefois limiter les contacts entre les différentes bulles « kot » du bâtiment. Les soirées dans les kots avec des personnes extérieures restent interdites tant que les codes de couleur seront d’application. Les visiteurs externes ne sont pas autorisés dans les espaces communs, mais si vous devez accueillir des visiteurs, par exemple pour un travail de groupe, portez un masque buccal et aérez bien la pièce », explique le spécialiste des kots.
4. « Surveillez votre facture »
« Si vous suivez les conseils des virologues et restez dans votre kot le week-end, attendez-vous à une augmentation de votre consommation énergétique », ajoute Dirckx. « Pensez à l’énergie supplémentaire pour le chauffage, l’eau, la machine à laver, etc. Utilisez l’eau et l’électricité avec parcimonie. La note peut vite augmenter, surtout dans les anciens bâtiments où le chauffage fonctionne encore à l’électricité. Évitez les mauvaises surprises en vérifiant le montant des provisions que vous payez. »
5. « Faites preuve de solidarité »
« Pour que l’année académique se déroule au mieux, les universités évalueront constamment l’adéquation des locaux pour les cours, indépendamment des codes de couleur. Il est donc conseillé de consulter chaque matin son agenda, afin de vérifier si les cours sont organisés en présentiel ou non. Tout le monde ne vérifiera pas forcément, je vous conseille donc de faire preuve de solidarité. Un groupe Whatsapp ou Facebook est toujours utile pour se tenir mutuellement informé de l’organisation des cours », conclut Dirckx.